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Imitation de signatures

Les imitations de signatures

Imitations libres et imitations serviles

 

Concernant l’écriture et plus particulièrement les signatures, les experts en écritures différencient habituellement deux types d’imitation : l’imitation libre et l’imitation servile.

 

Dans le cas de l’imitation libre, le forgeur qui privilégie l’aisance graphique au strict respect des formes, s’entraine à reproduire rapidement une signature servant de modèle. 

La graphie obtenue présente certes l’aspect d’une scription spontanée, mais d’une part ne respecte pas toutes les particularités et gestes-types de la signature imitée (schéma d’inscription, modes de liaison, variations de pression, constructions particulières, etc...), et d’autre part restitue, en plus ou moins grand nombre, des éléments graphiques personnels au forgeur qui sont susceptibles de permettre, aux experts en écritures qualifiés, son identification.

 

L’imitation servile, au contraire, privilégie l’élément le plus immédiatement visible qui est le dessin des lettres. Ce type d’imitation est lent et laborieux, parsemé de levées de plume traduisant les hésitations et la recherche du forgeur, tous ces artifices permettant à un expert qualifié et expérimenté de démontrer le faux par imitation servile.

 

Etablir la matérialité du faux est une chose ; parvenir à en identifier l’auteur en est une autre, plus délicate, car dans une telle réalisation, le forgeur implique peu sa graphie personnelle, se réduisant à tenter d’imiter avec plus ou moins d’habileté les formes et constructions qu’il décèle.

Pour cette raison, les experts en écriture ne peuvent pas, dans de nombreux cas, identifier avec une absolue certitude l’auteur d’une imitation servile de signature, mais ils peuvent par contre, démontrer le faux par imitation servile. 

 

Toutefois, les experts rencontrent le plus souvent dans la pratique, une forme intermédiaire combinant imitation libre et imitation servile de signature.

 

Les éléments de question exploitables qu’il peut être alors fructueux de comparer à l’écriture naturelle et à la signature du forgeur, sont évidemment les gestes-réflexes qu’il a bien inconsciemment introduits dans le faux, et qui le plus souvent s’opposent avec le plus d’intensité à la signature imitée.

Une telle analyse comparative nécessite des compétences et un capital expérience que notre cabinet d’expertise en écritures vous garantit.



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